AVC des signes qui ne trompent pas
13 mai 2014
Paralysie, perte de la parole, troubles de la mémoire… Appelez le 15 ! ©Phovoir
Chaque année, 130 000 Français sont victimes d’un accident vasculaire cérébral (AVC). Parmi eux, 33 000 décèdent dans le mois qui suit. L’AVC constitue également la première cause de handicap acquis de l’adulte et la deuxième cause de démence après la maladie d’Alzheimer ! La 11e journée européenne de prévention qui se déroule ce 13 mai est l’occasion de rappeler les signes évocateurs et les bons réflexes à adopter.
Une « attaque ». L’AVC est le plus souvent provoqué par l’obstruction d’un vaisseau du cerveau. Les spécialistes parlent alors d’AVC ischémique, par opposition à l’AVC hémorragique – environ 20% des cas – qui survient lorsqu’une artère est rompue. Quel que soit le cas de figure, le cerveau n’est plus irrigué.
Quels signes ?
- La survenue brutale d’une paralysie ou d’un engourdissement d’un côté du corps (bras et/ou jambe) doit alerter. Même si les symptômes régressent dans les minutes qui suivent. Deux autres signaux d’alarme ne trompent pas :
- une difficulté soudaine d’élocution et/ou de compréhension ;
- la diminution voire la perte de la vision d’un oeil ou des deux yeux ou le fait de « voir double ».
Un réflexe, le 15. En présence de ces symptômes, chaque minute compte. Pour éviter des lésions irréversibles au cerveau, le traitement doit en effet être initié le plus précocement possible. Le réflexe est alors d’appeler au plus vite le centre 15. La victime bénéficiera alors d’une prise en charge immédiate dans une unité de soins spécialisés : une unité neuro-vasculaire (UNV). Opérationnelles 24h/24, elles accueillent les malades qui ont été victimes d’un AVC.
En cas d’AVC ischémique en effet, la prise en charge repose sur la revascularisation – la thrombolyse par voie intraveineuse, appelée aussi fibrinolyse. Ce traitement est d’autant plus efficace qu’il est administré rapidement. Idéalement dans les 4h30 suivant l’accident. Et pour cela, le délai d’acheminement des patients doit être le plus court possible, sans passer par les Urgences ou le cabinet du médecin traitant. Alors si vous êtes témoin de ce que vous pensez être un AVC, appelez le 15. Décrivez les symptômes. Au bout du fil, un médecin fera le reste. Pour en savoir davantage, rendez-vous sur le site de l’association France AVC à l’adresse : http://www.franceavc.com/.
-
Source : Communiqué conjoint SFNV/France AVC/Bayer HealthCare, mai 2014
-
Ecrit par : David Picot – Edité par : Dominique Salomon